12.01.2005

HIVERNATION

L’hiver et sa tendance à l’isolement me glace les eaux. De ces cieux, vient un froid déchirant et, une bise grelottante, de son baiser. Son étreinte ne réchauffe aucun corps laissant de glace les rondeurs blanches ébène. En remuant ses doigts dans le dos de la ville, le long de la colonne de gratte ciel, un frisson parcourt le sol laissant une fine couche sensible où l’épiderme se hisse. Pourtant sa pureté appelle et sa caresse brûle joues et sang. Les vertiges s’emparent de tout sous le blizzard et les rafales viennent et repartent laissant au nu l’amant solitaire.

2 commentaires:

Kiki a dit...

Beau texte. Je crois que si tu avais écris plus longuement la neige aurait fondu.

R-ami a dit...

il ne faut pas bousculer, laisser venir et finalement comme la neige a neigé.