9.14.2006

ROUGEUR RAGEUR D'UNE FIN D'ÉTÉ

Les arbres pleurent en gardant la cime haute et le vent souffle l’annonce des temps gris. Appel à l’introspection pour les uns et l’exposition de soie pour les autres. Sinistre et lente descente quand le rouge des feuilles teint des larmes de joie ou de peine. Reste que de part et d’autre, les larmes coulent sans bruissement et givrent dans leur chute cristalline.

9.05.2006

tic-tac-tic-tac-tic.

À l'insu de mon plein gré, je rêvasse. Les yeux ouverts, je suis à des kilomètres de toi et quand je les clos, même qu’un instant, je houle en toi. Par mon impertinence, sueur froide dans le dos. Mais chaleur en mon tréfonds, pour mon élégante retenue. Dans ces moments intimes, près de mes pairs, je sens un parfum que le lointain m’amène de la côte. En humant, je respire et inspire la confiance de mon sourire ravit, à la sauvette, en une nuit chaude. Seul l’écho des vagues salines, éclatantes sur le rivage, me chuchote un nom divin. Le temps tourne et les secondes sont devenues des dizaines de minutes et seul, je me permets de rêvasser, à l’insu de mon plein gré.