1.27.2006

Descente rapide aux enfers pour le roi qui vit sa tête rouler. Pourtant pas bourreau, sa seule faute fut, à son dire, de toucher l’azure des eaux. Qu’un simple effleurement et le voilà condamné dans le doute et l’envie. Le goût fruité du raisin lui brûle encore la langue et son palais est en feu. Mais pourquoi, sans cesse, se caresse t-il la main qui fut plonger dans les torrents? Car sous la mince couche traversée, se trouvait la vérité.

1.25.2006

L’HOMME-AGE NE PEUT PAS ATTENDRE

Couché sur le sol, en relisant la note, j’entends sans cesse l’écho de son harmonie. L’alarme siffle sur ma joue mais je ni peu ni plus rien. Sol au ciel, sans queue ni tête, l’attente latente est puni.

1.22.2006

le paradoxe québécois


Voilà des semaines que des médias vendu nous encrasse avec le nouveau sauveur qu’est S.Harper. Voilà des semaines que plusieurs me disent ce que j’attends pour mettre mon grain de sel via courriel ou mon blogue. Donc… J’en ai assez…. Assez de ce souillage via le Bloc québécois qui selon certain ne voit pas son utilité puisqu’il ne sera jamais au pouvoir… Assez de ces sondage si peu fiable qui font tout pour influencer le vote par des formulations suggestives ( http://www.uni.ca/ )… Assez de ces résultats de sondages fédéralistes qui tentent de montrer que le Québec a la fièvre… Assez des gens qui se laissent influencer par les gros titres racoleurs des journaux sans lire les textes et faire leur recherches sur les propriétaires de ces supposés informateurs… Assez…. Qu’on tente de marginaliser le rêve d’un Québec Pays. Je suis contre l’injustice de tout genre et le Québec en a eu assez pour avoir le droit de se dresser. Je n’ai rien contre le fait qu’une personne soit fédéraliste mais qu’elle le soit par réflexion de ses valeurs non pas par influence de journaux, groupes d’intérêts et de propagande ouvertement pan canadien
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Très peu de médias ont parlé des enjeux que le Bloc a appuyés qui faisait avancer les intérêts et la démocratie canadienne et québécoise car dans de tel cas, ils considèrent le Bloc comme dissoluble. Pour ma part, j’aime mieux un parti qui ne cour pas vers une victoire mais vers un combat; un combat afin de défendre le Québec contre des puissances qui agit trop souvent comme étant étrangère et colonisatrice (réductrice). Le respect des bâtisseurs de ce pays (hier et d’aujourd’hui) n’est pas reconnu à l’exception de glissements électorales mais vite corrigé. Pour le canada, depuis toujours, la nation québécoise n’existe pas : Octobre 2003, la très grande majorité des députés libéraux, conservateurs et du NPD ont défait la motion que l’ex-député de Trois-Rivières du Bloc Québécois, Monsieur Yves Rocheleau avait présenté. Cette motion avait seulement comme but de nous faire reconnaître. Après ce sont eux qui accusent le Bloc de nuire au développement. Le Bloc a aussi proposé proposant que les provinces soient consultées dans leur champ de compétence lors de rencontres internationales et qu’elles puissent y participer selon leurs désirs. Tous les partis fédéralistes libéraux, conservateurs et néo-démocrates ont tous voté contre cette motion. Pire, les Martin, Harper et Layton ont tous déclaré que seul le Canada devait parler de sa propre voix, niant ainsi aux Québécois le droit de se prononcer sur des sujets touchant ses compétences constitutionnelles sur la scène internationale. Le Québec reste une minorité au sein d’une majorité Canadienne.
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Oui le bloc s’est opposé et a réussit à Bloquer le gouvernement sur des dossiers chauds mais il le faisait au bien de tous. Il ne pouvait accepter une hausse symbolique pour aider le français dans le Canada si en effet boomerang ça augmentait l’anglicisation du Québec. D’ailleurs il doit sans cesse protéger les acquis de la loi 101 car se sont les fédéralistes qui suggèrent sa dissolution. Le Bloc s’est dressé contre la guerre en Irak et la participation au bouclier américain car nous ne voulons pas être la marionnette du plus grand colonisateur moderne et complice d’horreur à des fins mercantiles. Il ne faut pas se berner, si le Canada n’a pas suivit dans ces deux projets, ce n’est pas à cause de la protestation venant d’ailleurs. Deux projets qui seront rouvert, autant avec les libéraux, qui devront s’excuser de s’être servis du bois d’œuvre à des fins électorales, que par les conservateurs qui vibrent au même diapason que Bush.
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Ce sont également les bloquistes qui se s’ont insurgé parce que le gouvernement canadien pillait la caisse d'assurance emploi, propriété des travailleurs du Québec pendant que les nombreux responsables sont encore libres. Et c’est sans parler du déséquilibre fiscal nié par les responsables et leurs alliés mais vraisemblable pour d’autres. (Qui croire quand même Yves Séguin se fait bâillonner par son chef jean Charest) Il ne faut pas oublier les motions amenées, appuyées ou contestées au sujet de l'immigration. Les engagements du Bloc sont tout simplement exemplaire quant au côté humain et d'intégration. Pour finalement en venir à Kyoto et l’environnement en général. C’est la présence du Bloc qui a fait des pressions pour son application et qui doit veiller à l’appétit vorace de certains qui lorgne le Québec au nom de l’unité canadienne. Prenons seulement comme exemple l’élargissement de la voie maritime tant fantasmé par Paul Martin, sa compagnie de bateaux, l’armé américaine et les conservateurs. Le Bloc a fait le travail de ressembler les preuves confirmant le désastre naturel et les appuis nécessaires afin de faire reculer le projet. Sans parler de la privatisation de l’eau qui est l’or bleu du futur. Déjà que Charest a ouvert la porte en douce à ce modèle loin de certifier la qualité.
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Après avoir volé (oui M Pratte et compagnie) le destin du peuple québécois en s’unissant derrière le fédéralisme et violant la démocratie en appelant des intrus à voter et en achetant le vote. Les médias ont obscurcit ces réalités en réduisant la vérité par des termes économiques (commandites) et il nous reste que la nébuleuse enquête et le risible résultat presque déjà oublié. Ce n’est pas Paul Martin ou les autres partis politique qui ont poussé véritablement en faveur de cette enquête, c’est le Bloc Québécois (441 questions sur le scandale des commandites pendant que nombreux niait et nie encore son existence connue). C’est seulement après des années de camouflage et de disparitions de preuves et que les pressions se sont montrées lourdes que les partis pan canadiens ont daigné en parler. Leur excuse : sauver le canada. Vous n’avez pas fini d’en voir des scandales au nom de l’unité canadienne… l’Alberta rêve de volonté d’indépendance ainsi que la Colombie britannique. Mais ça, peu de journaux en parle.
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Maintenant, l’heure est au vote où plusieurs souhaitent punir les libéraux mais ignore comment. Certaines personnes sont tentées par des langues sales, qui selon eux juste les « big shot » peuvent parler, que l’opposition n’a aucun pouvoir. En ces quelques simples lignes, j’ai pu démontrer le contraire où une démocratie d’un individu, d’une famille, d’un peuple doit être pris au sérieux et que notre voix qui nous protège le fasse pour la suite du monde. Et surtout n’Aillez pas peur d’entrer en contact avec vos députés et de parler avec eux. Pour ma part, heureusement, il y a le Bloc québécois car je veux contrôler l’hémorragie. Je veux construire un pays à notre image, solidaire et humain. Il y a assez de droite, de recul et de privé dans l’air avec Charest, Dumont, Harper, Martin, Bush le maire de Montréal, Gérald Tremblay et la mairesse de Québec, Andrée Boucher
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NE NOUS LAISSONS PAS COUPER LA PAROLE!

1.01.2006

SUR LA ROUTE PARA PA PAM PAM

En cette année mélancolique, dans une tranchée pluvieuse et sombre, notre escadron se tenait adossée au talus. Le silence régnait mais les songes se fracassaient entres eux. Malgré les alliés, les munitions et les plans détrempés, j’ai frissonné au rythme de leur cadence. La mort appréhendée paralysait mon corps pendant que seules mes aspirations, remuant ciel et terre, cherchaient un souffle. La pression éclatait mes vaisseaux gardant mon sans froid.
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En silence, je me redressa et fis face à la légion qui avançait vers moi. Dans mon viseur, je scrutai en revue les années passées sur le visage de mes ennemis. Les visages familiers de mes frères et sœurs me souriaient au bout de mon canon. Dans une joie sans retenu, je défi mes liens et surmontai mes murailles en oubliant la distance. Sans me reconnaître, je fus atteint d’un projectile en plein cœur, exerçant une pression de toute part. Je retombai dans la boue, et un voile assombrit mes souvenirs, créant une dernière muraille, celle de l’oublie.