12.13.2006

« V »

Une fournaise se dégage de mon corps, je vis. L'origine de ce feu sacré vient de sous le plexus, les tripes au ventre. D'un état larvaire, l'intérêt grandissant. Remords et regrets partent en battant des ailes pour laisser au bas du ventre la passion dévorante. Une fois au repos, reste le calme et le besoin du cycle renouvelé. Une dose, un son. Rien. La passion m'a quitté. Non, impossible, car sans elle je meurs. Elle s'est seulement renouvelée. Mais comme chaque cycle, elle doit s'éveiller, s'enflammer, me nourrir pour finalement, à l'âge de raison, battre de nouveau les ailes avec mes scribouillages noircis de tracas masturbatoires. Le phoenix n'est plus un oiseau. Il est papillon.

12.06.2006

une version qui fait plier l'échine.

« Depuis 1763, nous n'avons plus d'histoire, sinon celle, par réfraction, que nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d'autant plus facile que nous sécrétons nos propres bourreaux. » - Léon Dion, Politicologue et papa de Stéphane...

11.27.2006

Témoin d’un fait d’hiver

Un son dans le ciel découvert de novembre. Partout dans la ville, les gens ont levé la tête et plissé les yeux afin de percer la lumière blafarde. Le son devint plus strident, provoquant chez la masse l'effondrement, les laissant recroquevillés, les mains sur les oreilles. À l'horizon, un jeune homme, visiblement pas affecté, prit quelques secondes avant de mimer les gestes sur ses proches. Dans son visage, se dessina alors la crainte, pour tous ces gens qui souffraient bien sûr, mais davantage pour lui. Sans avoir l'ouïe fragile, il n'entendait que les cris de terreurs et de douleurs, mais nullement l'origine. Par terre, mimant les faciès, il se surprit lui-même du bien-être qui le submergea. Sans le vouloir, une larme avait coulé sur sa joue et une deuxième aussitôt, pour finalement former une lente rosée s'évanouissant sur ses lèvres. Le salin lui provoqua un raz de marée à la commissure de ses yeux. Soudainement, le cri strident prit fin. Dans l'incompréhension du moment ; chacun se releva en aidant tous et chaque un à en faire autant. Dans le silence, le jeune homme s'éclipsa, sans toute fois se cacher la vérité ; celle d'une tristesse renfermée, hurlante, ignorée et bafouée par son propre hôte à qui il avait rendu la liberté. Il se promit un peu tard, compte tenu des victimes laissées derrière, que la prochaine fois ce sera son bonheur qui touchera le coeur des hommes.

11.21.2006

À l’aube des temps

Si un jour j'écris mes mémoires, je vois déjà les critiques dénoncer le manque d'originalité de ma vie, racontée en ordre chronologique. À ce moment là, je sourirai et je leur dirai de relire. Pour comprendre ma route, il faut comprendre que dès que j'ai pu, j'enlevais moi-même mes couches souillées pour continuer à avancer.

11.18.2006

COÏT INTERROMPU

Voilà que le petit nabot saute de sa chaise quand, dans ses petits journeaux, on explique une fois encore de trop, une conséquence d'un objet sans parler de sa source. Pourtant, il faut reconnaître au petit nabot, d'avoir fait ses devoirs et d'avoir trouvé le bobo, prenant mot dans une chartre qui nous a été poignardée dans le dos. Et si les maux nous avaient été tout simplement conçus tel un fardeau ? Trop lourd à porter, le bedeau a du raccroché sa croix des écoles, car dans le courant d'une révolution qu'on a voulu « tranquillos », on est resté à low. Si on a arrêté en chemin la construction, on ne peut pas parler d'une réno car sans avoir de maison, nous avons coulé le radeau. Faisons dodo, nous aurons du lolo.

11.04.2006

Pas fuyants de novembre

C'est long parfois le temps… Seulement onze années, offertes à un enfant, dont on lui ravit son dernier souffle, paraissent inhumaines aux yeux de son sang. Trop peu, trop tard. Mais onze ans sans toi et l'éternité s'ouvre sous mes pas. Parfois, pensées et désirs latents se confondent et laissent l'immortalité de ces moments qui m'ont été volés. .La peur de fermer l'œil à mon tour, qui tout comme toi, laisserait une Terre vierge de mes révolutions, cristallise une âme pourtant en ruine. Reconstruire, pour mieux défaire chaque année, où le macabre m'éloigne davantage du dernier moment de nos iris. Ta voie reste et me dicte les pas, pour finalement se muer dans l'ombre d'un laps, d'un moment. Parfois, c'est long le temps.

10.30.2006

Les vents ont été nommés par l'homme… le voulaient-ils ?

Quand je croyais perdre le nord, un vent, venant de là bas, m'a dit d'oublier les soucis et de me laisser bercer par les tourbillons de feuilles qu'il traînait à sa suite. Nervosité autour de ce nouveau laissé allé sans billet de retour, l'Aquilon se fit Alizé. Le visible devint environnement. Sous sa douce mélodie et ses bises sans fin, la mélodie éveilla en moi une stupeur. Me faire bercer ainsi, dans le confort de l'indifférence, les yeux perdus dans les prunelles couleur Zéphyr cache une réalité. Et, si sa douce compagnie ne faisait que taire le grondement d'un coup d'État ? Qu'en son royaume délesté, Blizzard y régnerait avec son cousin éloigné Typhon ! Union vouée à l'affrontement dont la population, comme d'habitude, serait les premières victimes. Effondrement de la banquise et cannibalisme pour les raz de marée envisagés. Mais aucun danger ne se profile à l'horizon, car Barber est justement l'engourdissement des esprits pendant que le Suroît veut nous les chauffer. M'abritant sous mon toit, les actions passées ne trouveront bientôt plus d'écho que le lourd silence des mers, pleurant sur nos terres recouvertes.

10.26.2006

pas de moi, trop beau et parfaitement ma vision

Ma Patrie
Entendez-vous la voix du Québec ?

Tania Kontoyanni Conseil de la souveraineté - jeudi 26 octobre 2006


MA PATRIE par Tania Kontoyanni


Je m’appelle Tania KONTOYANNI.

Mon nom et mon visage vous renvoient tous les jours mes origines étrangèresEt souvent vous oubliez que je suis, jusque dans mes trippes, une QUÉBÉCOISE.

Je suis née dans la ville de Québec.Alors qu’au même moment, une cruelle dictature éclatait au pays de mes parents,moi, j’avais la chance de naître dans un Québec au bord de « la révolution TRANQUILLE »...À peine venue au monde, ma patrie m’enseignait que les bains de sang ne sont pas nécessaires au changement. Ici, on allait faire les choses autrement.

Je suis entrée dans l’adolescence au moment où le peuple québécois revendiquait son identité distincte et tentait pour la première fois de se donner un pays. DÉMOCRATIQUEMENT.

J’ai grandi en ayant le privilège et le droit de célébrer la culture de mes parents, de m’éduquer, de me tromper, de changer de voie, de devenir ce que je souhaitais...Le Québec a fait de moi une femme libre de ses choix et je me battrai toujours pour qu’il le soit aussi.

Quand je voyage à l’étranger et qu’on me demande : « c’est comment le Québec ? »... mon cœur explose de fierté.Parce que je l’aime !J’aime ses vastes territoires qui inspirent la liberté.J’aime me baigner dans l’eau claire de ses lacs.J’aime emprunter les premières routes de son histoire, en canot.J’aime le parfum de ses forêts.J’aime m’apaiser devant son fleuve.J’aime avoir le vertige de ses hautes gorges, de ses falaises et de sa beauté.J’aime connaître le Québec de fond en comble, parce que l’on n’aime bien que ce que l’on connaît.J’aime ses saisons, ses étés luxuriants, ses automnes flamboyants, ses hivers durs et longs qui nous renvoient à la maison, à l’introspection et...Oh combien j’aime ses printemps ! Quand ça sent le lilas dans les ruelles de Montréal, tous les espoirs sont permis...

Et c’est en ma patrie que je fonde mes plus grands espoirs.Parce que je vois la jeunesse Québécoise revendiquer sa place dans le choix de nos orientations,Je la vois se préoccuper d’écologie, d’altermondialisme, d’éducation, de commerce équitableJe la vois se conscientiser.J’ai espoir parce que de plus en plus de Québécois troquent leur auto pour leur vélo, recherchent des aliments sains et décrient la surconsommation.Parce que de plus en plus de Québécois comprennent que la démocratie c’est pas un X tous les quatre ans,Si ça répond pas à nos aspirations, on prend les rues puis on le critique le gouvernement.J’ai espoir parce que j’entends encore résonner, sur le sol gelé, les pas de centaines de milliers de Québécois manifestant contre la guerre.J’entends résonner les pas de la solidarité envers les femmes d’ici et du monde entier.J’entends encore et toujours notre générosité répondre aux grands drames humains.

J’ai espoir parce que nous sommes une poignée d’irréductibles,Parce que notre langue est encore vivante,Parce que la chanson populaire reprend ses propos révolutionnaires,Parce que nos créateurs, malgré la pauvreté de leurs moyens, sont assez passionnés pour que nos arts et nos lettres fleurissent ici et ailleursJ’ai espoir parce que nous sommes un « nouveau monde » et que tout est à faire...

Oui, j’ai l’espoir toujours vivant, qu’un très grand courant va se déployer comme le St-Laurent et prendra sa source ici, au Québec.J’ai espoir que nous élèverons notre voix parmi toutes les nations de la terre et que nous saurons les inspirer.J’ai espoir que nous préparons à notre manière, « tranquillement », notre prochaine révolution.

Nos forces vives,C’est la sagesse des Premières Nations et le respect sacré qu’elles vouent à la nature,C’est la détermination du peuple qui, abandonné à son sort, a réussi à défricher une contrée surhumaine, et fonder notre patrie : le Québec.C’est le courage de tous ces immigrants qui ont quitté leur terre natale pour un avenir meilleur...Oui, je le sais que c’est difficile de résister au courant dominant d’un capitalisme sauvage. Je l’entends bien, quand on me dit : « Utopie ! Illusions ! Idéalisme ! »Mais si le Québec m’a appris une chose, c’est qu’on ne baisse pas les bras, même après la déception !

Chefs et décideurs d’aujourd’hui et de demain,Entendez-vous la voix du Québec ?La politique du mensonge et du faux-semblant,La manipulation des masses,L’indifférence face au destin de l’humanité,Le Québec ne veut plus les endosser.Pensez-y dans votre projet de société !

Nous devons, aujourd’hui, rassembler toutes les cultures qui se côtoient chez nous, autour d’un avenir commun.Nous devons concevoir son image en puisant notre inspiration dans la source même de cette civilisation que les Québécoises et les Québécois ont bâtie.Et surtout, nous devons plus que jamais continuer notre marche vers un Québec qui soit le seul maître de son destin !



NB: pour voir le texte avec sa vraie mise en page veuillez voir les liens disponibles

10.20.2006

Voltige en auteurs des feuilles veineuses

Roulement de tambour en entente du dernier son. Les coups de minuit ont sonnés mais personne ne s’est encore métamorphosé. La créature somnole à l’affût de son créateur; sa proie. Sa toile bien affûtée, l’aire de fête est légère sous la rue d’automne. Sans chapiteaux et sans fanfare, ils danseront au rythme des silences. Une valse à 4 temps sous leur symphonie inachevée. Le cycle dénudé ramènera une pluie de bourgeons et donneront à leur tour, le vertige aux rotors des regards.

10.16.2006

Automnation

Souffle court et fin de course. Mon sifflet, ma voix s’est muselée. Déshydrater par le poids des jours sombres, j’en ai perdu la raison de cette course. Mais voilà, la ligne d’arrivée n’est qu’une illusoire maison de repos. La fin, toujours repoussée car sans retour, prend sens. L’avancé à pas de nain foulent donc ceux des géants. Une révolution nouvelle s’amorce et en voyant le dos des têtes devant moi, je dois me questionner : Suis-je en retard ou en avance? Aucunement ma tête doit lorgner vers l’arrière si ce n’est que pour prendre mes mesures avant de tourner à gauche. Je suis de retour dans la course, elle qui ne m’ait jamais abandonnée.

9.14.2006

ROUGEUR RAGEUR D'UNE FIN D'ÉTÉ

Les arbres pleurent en gardant la cime haute et le vent souffle l’annonce des temps gris. Appel à l’introspection pour les uns et l’exposition de soie pour les autres. Sinistre et lente descente quand le rouge des feuilles teint des larmes de joie ou de peine. Reste que de part et d’autre, les larmes coulent sans bruissement et givrent dans leur chute cristalline.

9.05.2006

tic-tac-tic-tac-tic.

À l'insu de mon plein gré, je rêvasse. Les yeux ouverts, je suis à des kilomètres de toi et quand je les clos, même qu’un instant, je houle en toi. Par mon impertinence, sueur froide dans le dos. Mais chaleur en mon tréfonds, pour mon élégante retenue. Dans ces moments intimes, près de mes pairs, je sens un parfum que le lointain m’amène de la côte. En humant, je respire et inspire la confiance de mon sourire ravit, à la sauvette, en une nuit chaude. Seul l’écho des vagues salines, éclatantes sur le rivage, me chuchote un nom divin. Le temps tourne et les secondes sont devenues des dizaines de minutes et seul, je me permets de rêvasser, à l’insu de mon plein gré.

8.16.2006

pour en finir avec les sales antisémites.

Bonjour, je m'inquiète beaucoup de mon sort et j'ai décidé de m'adresser à vous afin de m'éclairer.

Je suis souverainiste. Suis-je antisémite?

Le racisme est un phénomène mondial et pas propre à un peuple. J’ai des amis juifs, musulmans, catholiques, hindis et athées, ils sont tous Québécois et je suis souverainiste.

J’espère un jour que les gens vont s'identifier davantage à l'être humains que par leur religion qui est en eux, respectant celle des autres et en aucun cas l'imposant. Je suis souverainiste. Suis-je antisémite?

Je trouve étrange que la qualité de la nourriture doive être certifiée par des normes qui ne sont pas gouvernementales. Je suis souverainiste. Suis-je antisémite?

Mes amis (les mêmes précités) et moi aimons dialoguer de nos différences et ensemble nous voyons que nos aspirations sont souvent les mêmes. Nous sommes souverainistes. Sommes nous antisémites?

Mes amis juifs, m'ont convaincu de participer à la marche pour la paix au Liban, comme leur famille en Israël le prône aussi par le retrait des troupes. Jamais nous avons entendu de messages haineux vis à vis Israël lors de cette marche. Je suis souverainiste et pour la diplomatie et les efforts de paix. Je suis pour une égalité des êtres humains et une réelle ouverture sur toutes les cultures. Suis-je un ennemi d'Israël?

Je suis contre la colonisation de toute sorte et comme nous ne pouvons pas retourner dans le passé, nous devons nous en inspirer afin de veiller à ce que les erreurs du passé ne se reproduisent pas. La bêtise n’a pas de nationalité. Je tiens au acquis et droits du peuple québécois et je suis prêt à les défendre mais si un jour, en tant que pays, on tente de les imposer de force à un pays voisins, je rejoindrai les rangs contre l’expansion colonisatrice. Je suis souverainiste. Suis-je antisémite?

Je ne suis pas pour la cohabitation mais pour un réel partage. Je ne suis pas pour la cohabitation mais pour une fusion et ainsi une constante évolution. Je suis souverainiste et le Québec, mon pays, je le vois influencé par mes amis, par mes ancêtres.... vous ais-je dit que mes ancêtres sont Québécois, Péruviens, Français, Inca, Espagnol, Camerounais, Japonais, Irlandais et Siciliens? Puis-je marier votre fille afin que mes enfants de demain puissent vivre dans un pays qui s'efforce à naître? Naissance que je vois de façon réellement métissée de sang, de culture et sans jamais être fermée à celle des autres qui lui sont égale? Suis-je antisémite ou idéaliste? Suis-je souverainiste? Je le crois mais en connaissez vous d’autres que ceux que vous aimez imaginer?

8.14.2006

Souffle de vie, Souffle d'envie


Je suis insignifiant mais je me refuse de partir. Il n’y a rien à faire, rien ne me fera partir. Si on me confit la vie, j’en ferai rien puisqu’il y fait si bon. Sous des draps où sous le soleil, que la fraîcheur du blanc me colle à la peau. Et pourtant, de par delà le passé, j’ai décrié le futur. D’un dernier souffle dans ton cou, j’inspire confiance pendant que j’aspire à l’éternité. Après, je mourrai.
.
(image tirée du film À bout de souffle, Jean luc Godard, 1960)

J'écoute quand je parle


Fusionnelle folie, quand dans l’oreille interne tu me chuchotes ta douce mélodie. Que faire puisque c’est par ton sang que tu me glaces et par ma peau que tu t’échauffes? Si pour camper sous ton toi, je dois brûler au phoenix, j’enverrai chercher sans tarder le bourreau et le charbon. Me voir souffrir, ta délivrance et la mienne. Te voir sourire, l’échec du départ, sans ligne d’arrivée.
(image tirée du film Persona d'Ingmar Bergman, 1966)

8.10.2006

oui, mais après... Maelstrom

Femmes, je vous aime. Je vous aime pour ce que vous êtes, je vous aime. « Elle était née d’une image forte qui avait créée chez elle, un important décalage ». Quel délice par elle-même cette citation! Prise au vol dans ce que je considère comme étant le plus grand film traitant de la génération post féministe. Elle reste accrochée au coin de mon cœur comme une tonne de plumes au fond de l’océan; sensation de lourdeur en son sein même. Pourquoi un malaise s’incruste en moi? Car le constat est juste et que ce film est fait par un homme…

8.08.2006

Une décennie de minutes

La douce attente se voit un futur assombrit, au rythme du sablier des jours. Tourné et retourné, je ne trouve que refuge au creux des 10 minutes passées. Le calendre nous approche et on sent planer le reproche. Oui, ma didactique s’enflamme car j’en ai encore tant à apprendre mais aussi tant à donner. Mes palabres sont inutiles, reste que le temps suspendu.

7.21.2006

marin d'eau douce

Voguant sur une mer tranquille et lisse, un marin et son moussaillon tenaient silence à la déchirure des eaux. Le vent, amenant le doux chant du large et des profondeurs, rafraîchissait leur songe. Au moment où un nuage couvrit la lune, son reflet s’éteignit laissant père et fils dans l’intimité. La voix enfantine perça le silence comme une caresse furtive sur la main du vieil homme. En une simple question une vague de souvenirs salins couvrirent le pourtour de ses yeux. Comment faisait-il pour trouver son chemin? Raclant sa gorge, le paternel prit un ton de monologuiste et vint pour expliquer la technique marine à son enfant. La lune réapparu au croissant des yeux humides de son fils. Il ferma les yeux un instant, faisant couler de chaudes larmes sur ses joues. Le vieil homme, ému ferma les siens à son tour. Il comprit. Tant d’innocence dans une question qui demandait tant de sagesse pour y répondre. La gorge nouée, en posant son regard au large, le vieil dit seulement : « Toute ma vie j’ai suivi le soleil ou la lune pour me repérer mais finalement c’est en fermant les yeux que je vois ».

soif de fiel

Je reprends le bâton du sourcier où je l’avais assassiné
Maudit sois-je, recherche vaine dans la voie lactée
Innocent par sa quête mais si funeste et si heureux
Son insouciance; mon sinistre malheur
Sang et vie s’écoulent en silence
Par la faute de tous et chacun
Je pleur notre impuissance.

7.20.2006

soif de vie

Je reprends le bâton du pèlerin où je l’avais laissé.
Dans mon sang, je cherche les erreurs du passé
Coupable invisible mais si facile et silencieux
Au banc des accusés; mes pairs.
Si semblables et si différents
Si la source remue la vie
C’est pandore qui guette nos acquis.

7.01.2006

le Québec qui obtient la part du lion des sommes fédérales


(photo empruntée à la Presse)
Presse Canadienne
Winnipeg
.
C'est encore une fois le Québec qui obtient la part du lion des sommes fédérales consacrées aux célébrations de la Fête du Canada.Le gouvernement de Stephen Harper fait ainsi fi d'une politique libérale visant à assurer une distribution équitable de l'argent.
.
Le «Winnipeg Free Press» publie des données de Patrimoine canadien selon lesquelles les Québécois recevront cette année 3,7 millions $ d'Ottawa pour les différentes célébrations. C'est la moitié du budget total de 7,3 millions $.
.
L'an dernier, pourtant, le gouvernement libéral de Paul Martin avait réduit la part de la Belle Province après avoir été accusé de distribuer l'argent inéquitablement.
.
Cette nouvelle hausse survient au moment où le premier ministre Harper jouit d'une certaine popularité au Québec, qui pourrait peut-être lui permettre d'aller chercher la majorité des sièges lors d'éventuelle élections.

J'AI TOUT COMPRIS JE PENSE, ON N'EST PLUS DU MÊME PAYS!!!! (Gilles Vigneault)

6.24.2006

(Image empruntée, pour la cause, au conseil de la souveraineté du Québec. http://www.souverainete.info/)


ÉTANT MOI-MÊME UN FRUIT DE MÉTISSAGE MULTIPLE, JE NOUS SOUHAITE, À TOUS, UNE BONNE FÊTE NATIONALE!!!!

6.18.2006

Avant que les sabots ne foulent la terre

Au creux de deux monts, Miscamacus filait à vive allure sur sa monture; un lama donné par un jeune incas mourrant. Le sorcier devait se dépêcher, aviser ses ascendants de sa vision aux voiles blanches, amarrées sur un océan bruni de sang. C’est exactement où réside le drame. Dans une mission sans fin, chevauchant le continent. Partout où les étriers s’allégeaient, une fumée épaisse le devançait. Cette fois ci il avait juré que même le sommeil ne lui barrerait la route. Au bout de ses peines, arrivant aux palissades, il dut reconnaître sa défaite. Nul mort ne parsemait sa terre jaune mais les icônes de divinités nouvelles s’étaient dressées. La mort à l’âme Miscamacus dévoila, comme dans le passé, sa vision mais nul ne l’écouta. Pourtant, jamais il ne les avait trompé, toujours il avait été tel un livre ouvert. Les yeux gorgés de salin, il détourna les yeux pour les fixer sur la falaise qui donnait sur l’océan. Au bout de mots, il tituba jusqu’au bord du gouffre où il put voir les flottes bien amarrées. Sa dernière pensée fut pour les gens aimés, lors de sa chute, le dos criblé de flèches aux couleurs de son peuple.

6.14.2006

Vivre sans ombre

Verdoyant larmoyant, j’ai laissé derrière moi une âme en ruine et l’une au bord du gouffre de la folie. Le paradisiaque s’est transformé en une terre flétrie où reste seulement leur amour. Ensemble, ils ont construit leur nid, se protégeant des astres mais s’approchant de leur plus grand désastre. Sous leur pied, les souvenirs cendrés rongent leur sang, les faisant garder la tête haute mais les yeux hagards. En refuge, ils ont conçu en oubliant le phoenix qu’ils devaient incarner. Une seconde chance leur était donnée mais les souvenirs enchaînés traînaient à leur pied.

6.02.2006

si on en parlait

Deux yeux, 1 regard. Quatre yeux, 3 regards.



Sur celà, je pars pour le Costa Rica... retour le 12 juin.

5.31.2006

Parfois, la fatigue

Parfois, la fatigue arrive à tuer une partie de soi qu’on ne voit plus l’existence. Mais ça revient… Il y a longtemps que mes yeux n’avaient croisé les siens et ce fut un bonheur comme toujours. En plein cœur du carré st louis, lors d’une marche au dos rond, elle s’est pendue à mon bras pour se souder au creux des roseaux. Ma marche ralentie a dû prendre appui sur un monument au regard triste. Seuls les flocons chuchotaient au sol. La fatigue enveloppant mon corps devint brume. Comme elle avait pu le faire, tant de fois dans le passé, mon amie, ma complice, me libérait du fardeau du doute. Ma certitude redevenue mienne, nous ne faisions maintenant plus qu’un. Terminé les tourments de servitude du sauveur, je redevins, non pas l’ouvrier mais le créateur qui enfante les restes humains. De par delà Cowboldville, aux limites de la raison, mon vaste cœur voyage et embrase les océans. Parfois, la fatigue de vivre pousse le regard au sol Mais moi, je lève les yeux.

5.24.2006

La mondialisation culturelle... jamais voyons!

Proverbe Chinois : Telle une brindille, il faut savoir plier pour ne pas être brisée.


Il faut bien comprendre souplesse par ce proverbe. J’ajouterais que l’on doit plier les genoux quand on soulève les lourdeurs de ce monde mais jamais oublier notre colonne.

Avoir une colonne sert aussi à se tenir droit, fidèle à soi et fière. Donc que les torrents de l’espèce me brise si je dois me tromper de cours d’eau car jamais je ne pourrai suivre le gré des vagues. Si le vent souffle sur ma joue je l’accueillerai comme une caresse mais si jamais on tente de m’imposer un artifice je sentirai sa fétidité. Partir, être brisé je serai. Mais en fin de course je serai avec mes semblables qui n’auront pas voulu plier l’échine. En un amas de colonnades nous dresserons de nouveaux temples.

D’invertébré à invertébré, les parvenus ont négocié leurs bâbords et leurs tribords en échangeant bobards et dollars.

Exemple douloureux : Le samedi 20 mai 2006
Des lampions contre Hollywood
Gilles Carignan

Le Soleil

Lampion à la main, l'acteur coréen Min-Silk Choi, celui qui passait un mauvais quart d'heure dans Old Boy (primé à Cannes en 2004), explique au Soleil les raisons de son indignation. Résumons : devant les pressions d'Hollywood, son gouvernement a accepté en mars de réduire de moitié le quota de films locaux que les salles coréennes doivent projeter. Pourtant, ces quotas ont contribué à l'essor fulgurant du cinéma coréen, qui prend maintenant 40 % des parts du marché local. Au détriment de qui ? Du cinéma hollywoodien. D'où les pressions américaines.

Tic…. Tac….

Globe trotteur, la grande aiguille tourbillonne, laissant à 20 :46 le typhon de mon cœur pacifique. Poussant sans cesse le présent aux oubliettes, il se lie avec le passé et c’est dans une boite à souliers que les souvenirs se sont amassés. Plus ou Plus d’espoir pour le futur qui, en furie, se réclame seul descendant de demain. La nuit porte conseil et seul un baiser m’éveillera de cette pomme enchantée.

5.17.2006

L’étrangère qui transforma mes nuits

Insomnie qui se termina par la morsure de l’aube. Cette marche sans fin au pourtour du malecon, croisant malfamé et prostitué ne pouvait que se solder par l’appel du salin. Le littoral de ses reins a mit à jour l’ombre de mon surmoi. L’avenir, nourri à son sein, se repaît sans fin. Si ce n’est que par sa poésie que l’âme affamée a grandie, ses paroles silencieuses ont valu ses regards. D’un baiser elle a ravivé mes mots. Sans douleur le souffle s’est échappé en longue plainte tranquille. Je hurlerai les nuits sans lune pour forcer l’aurore d’en finir de moi.

3.29.2006

La petite fille aux allumettes

Déjà, avant de devenir reine de la fumette, elle enflammait les cœurs et les corps. Sur son passage, qu’un doux effluve de soufre entachait les âmes de ceux qui n’étaient pas fait en bois. Et doucement, à force de sulfureux regards et de frottement persistants, vint l’étincelante musique de quelques pièces en échange de sa chaleur. Destin tragique d’allumeuse pour qui la vie consume. Librement enchaîné, se laissant planer sous le poids du crack et des craquements de son mac, continuant à jouir de la pipette, le vent lui soufflait ses messages enfumés.
.
Sous son manteau de fourrure enneigé et son boa à plumes, se cachait sa silhouette amaigrit, laissant comme ombre, au ras des murs, seulement une vulgaire et grotesque image d’elle-même. Ses pas vacillants, tel un pantin aux cordes usées et à la main vieillissante, elle essayait de faire son chemin traînant dans la neige noire ou elle s’affala, à bout de souffle. Sous l’absence de regard des passants, souvent d’anciens clients, ses yeux s’étouffèrent comme une braise refroidie. Elle pensa, avant de s’éteindre, à tous ces hommes à femmes qui lui avaient vanté, tout feux, tout flamme, sa délivrance.



3.09.2006

Quand BB cherche son ordonnée et son abscisse


J’aime regarder ses gigantesques sourires, les jours où ses yeux pétillent l’innocence. J’aime quand je lui caresse le ventre lors de ses coliques. J’aime quand son regard s’émerveille devant ce que je lui fais découvrir. J’aime quand son apprentissage se marie avec sa curiosité. J’aime le voir balbutier tellement il a tant à dire mais qu’il ne sait par où commencer. J’aime quand sa tristesse et ses sanglots meurent dans la nuit, blottit contre moi. J’aime voir l’être qu’il sera quand je ferme mes yeux. Je n’aime pas vieillir. Je suis cet enfant. Mais je suis aussi l’Homme et en changement continuel, je regarde derrière moi pour guider les pas-avants.

2.22.2006

en attendant que je calme la vie

"Si on pouvait donner un coup de pied au cul à tous ceux qui sont responsables de nos malheurs, en grande partie, nous serions incapable de s'asseoir pendant une semaine."


Adaptation d'une phrase connue mais dont la source m'est inconnue. Je la dédie à tellement de gens, et à moi même.

2.12.2006

La gitane aux cents identités

Sur le long d’un boulevard anonyme dans cette métropole vaporeuse, je lui pris la main tremblotante. Notre rencontre récente et subite portait en son sein les silences de l’effroi. À l’aube naissante d’une révolution, la fuite et la geôle l’avaient amené à moi. En échange de mon silence de papier, je détenais une vie sous mon cœur. D’un pas atone, par l’enlacement de notre faux amour, nous marchions aux regards aveugles des inconnus croisés. Nous fondre dans la foule nous le devions mais l’un dans l’autre sans attente et sans le vouloir, nous ne le pouvions. Et pourtant. Sans rien connaître l’un de l’autre, la chaleur de nos corps, accéléré par la peur et l’interdit, rendait le feu rouge éternel. La vigile, de leur cadence bottée, brisa ce temps suspendu pour nous ramener à l’ère furtive. Sans se questionner, sans même connaître sa langue, nos lèvres se sont rejointes. Le danger passé, nos baisers ce sont éteins laissant un nuage glacé se former entre nos chairs qui se détachaient en s’appelant encore. La lueur de la nuit, telle une chandelle tremblotante, voulait s’éteindre par gêne à notre vue. Mes yeux au ciel et les siens au sol, l’appréhension nous était étrangère mais pour une raison trop évidente, les extrêmes nous appelaient C’est finalement au passant d’une ruelle qu’elle s’y engloutie retrouvant sa vie, son mari et ses enfants; les nouveau détendeurs des sauves conduits. Pour ma part, aucun coin sombre pour m’y blottir si ce n’est que la nuit sous mes paupières embuées.

2.05.2006

Et si la vie m’était racontée

« Try a little bit harder » J’ai toujours détester cette chanson. Depuis mon tout jeune âge, je vis dans un absolu fictif et utopique. Du moins, pour ce qui est de mon monde imaginaire. Voler dans les cieux ne m’intéressait pas. Pendant que mes amis faisaient voler leurs différents vaisseaux, en produisant des sons avec leur bouche, moi, j’étais seul, recroquevillé sur le sol, m’imaginant un tout autre engin, dans un monde aquatique et un équipage à 20 000 lieux sous les mers. Aucun monstre marin ne les attaquait. Être confiné, en profondeur, suffisait pour voir et entendre les pires créatures. L’équipage devait donc se souder et s’entraider afin de survivre aux soubresauts de la vie. Après les épreuves de folies, le bien être revenait et la découverte de soi recommençait. Prendre le temps d’admirer, d’entendre et de toucher ce que plusieurs pensent comme étant mort puisque la lumière du soleil n’y entre jamais. Vivre ce que tous vivent, un jour ou l’autre, mais jamais de façon volontaire. Je suis ce que je suis et pas ce que je ne suis pas; aucune provocation, je sors de ma torpeur par moi-même.

2.04.2006

Les illusions berçantes

Quand l’affront est direct. Quand seul les poings se lèvent aux volets des yeux. Quand la colère prend control des membres et secoues le spasme de vivre. Les gestes et paroles sont animales mais tellement humains. Au-delà du regret, il reste le refuge. Cet endroit confiné aux sentinelles épuisées où l’oubli devient remède des maux. Sans marasme un monde artificiel fait jour en se cachant qu’il est éphémère et que c’est la nuit qui le ramène en guise de récompense. Sans lumière, l’homme traqué devra relever sa défense ou lâchement donner bébé en pâture pour s’alléger d’une lutte dont il perd un peu chaque jour.

1.27.2006

Descente rapide aux enfers pour le roi qui vit sa tête rouler. Pourtant pas bourreau, sa seule faute fut, à son dire, de toucher l’azure des eaux. Qu’un simple effleurement et le voilà condamné dans le doute et l’envie. Le goût fruité du raisin lui brûle encore la langue et son palais est en feu. Mais pourquoi, sans cesse, se caresse t-il la main qui fut plonger dans les torrents? Car sous la mince couche traversée, se trouvait la vérité.

1.25.2006

L’HOMME-AGE NE PEUT PAS ATTENDRE

Couché sur le sol, en relisant la note, j’entends sans cesse l’écho de son harmonie. L’alarme siffle sur ma joue mais je ni peu ni plus rien. Sol au ciel, sans queue ni tête, l’attente latente est puni.

1.22.2006

le paradoxe québécois


Voilà des semaines que des médias vendu nous encrasse avec le nouveau sauveur qu’est S.Harper. Voilà des semaines que plusieurs me disent ce que j’attends pour mettre mon grain de sel via courriel ou mon blogue. Donc… J’en ai assez…. Assez de ce souillage via le Bloc québécois qui selon certain ne voit pas son utilité puisqu’il ne sera jamais au pouvoir… Assez de ces sondage si peu fiable qui font tout pour influencer le vote par des formulations suggestives ( http://www.uni.ca/ )… Assez de ces résultats de sondages fédéralistes qui tentent de montrer que le Québec a la fièvre… Assez des gens qui se laissent influencer par les gros titres racoleurs des journaux sans lire les textes et faire leur recherches sur les propriétaires de ces supposés informateurs… Assez…. Qu’on tente de marginaliser le rêve d’un Québec Pays. Je suis contre l’injustice de tout genre et le Québec en a eu assez pour avoir le droit de se dresser. Je n’ai rien contre le fait qu’une personne soit fédéraliste mais qu’elle le soit par réflexion de ses valeurs non pas par influence de journaux, groupes d’intérêts et de propagande ouvertement pan canadien
.

Très peu de médias ont parlé des enjeux que le Bloc a appuyés qui faisait avancer les intérêts et la démocratie canadienne et québécoise car dans de tel cas, ils considèrent le Bloc comme dissoluble. Pour ma part, j’aime mieux un parti qui ne cour pas vers une victoire mais vers un combat; un combat afin de défendre le Québec contre des puissances qui agit trop souvent comme étant étrangère et colonisatrice (réductrice). Le respect des bâtisseurs de ce pays (hier et d’aujourd’hui) n’est pas reconnu à l’exception de glissements électorales mais vite corrigé. Pour le canada, depuis toujours, la nation québécoise n’existe pas : Octobre 2003, la très grande majorité des députés libéraux, conservateurs et du NPD ont défait la motion que l’ex-député de Trois-Rivières du Bloc Québécois, Monsieur Yves Rocheleau avait présenté. Cette motion avait seulement comme but de nous faire reconnaître. Après ce sont eux qui accusent le Bloc de nuire au développement. Le Bloc a aussi proposé proposant que les provinces soient consultées dans leur champ de compétence lors de rencontres internationales et qu’elles puissent y participer selon leurs désirs. Tous les partis fédéralistes libéraux, conservateurs et néo-démocrates ont tous voté contre cette motion. Pire, les Martin, Harper et Layton ont tous déclaré que seul le Canada devait parler de sa propre voix, niant ainsi aux Québécois le droit de se prononcer sur des sujets touchant ses compétences constitutionnelles sur la scène internationale. Le Québec reste une minorité au sein d’une majorité Canadienne.
.

Oui le bloc s’est opposé et a réussit à Bloquer le gouvernement sur des dossiers chauds mais il le faisait au bien de tous. Il ne pouvait accepter une hausse symbolique pour aider le français dans le Canada si en effet boomerang ça augmentait l’anglicisation du Québec. D’ailleurs il doit sans cesse protéger les acquis de la loi 101 car se sont les fédéralistes qui suggèrent sa dissolution. Le Bloc s’est dressé contre la guerre en Irak et la participation au bouclier américain car nous ne voulons pas être la marionnette du plus grand colonisateur moderne et complice d’horreur à des fins mercantiles. Il ne faut pas se berner, si le Canada n’a pas suivit dans ces deux projets, ce n’est pas à cause de la protestation venant d’ailleurs. Deux projets qui seront rouvert, autant avec les libéraux, qui devront s’excuser de s’être servis du bois d’œuvre à des fins électorales, que par les conservateurs qui vibrent au même diapason que Bush.
.

Ce sont également les bloquistes qui se s’ont insurgé parce que le gouvernement canadien pillait la caisse d'assurance emploi, propriété des travailleurs du Québec pendant que les nombreux responsables sont encore libres. Et c’est sans parler du déséquilibre fiscal nié par les responsables et leurs alliés mais vraisemblable pour d’autres. (Qui croire quand même Yves Séguin se fait bâillonner par son chef jean Charest) Il ne faut pas oublier les motions amenées, appuyées ou contestées au sujet de l'immigration. Les engagements du Bloc sont tout simplement exemplaire quant au côté humain et d'intégration. Pour finalement en venir à Kyoto et l’environnement en général. C’est la présence du Bloc qui a fait des pressions pour son application et qui doit veiller à l’appétit vorace de certains qui lorgne le Québec au nom de l’unité canadienne. Prenons seulement comme exemple l’élargissement de la voie maritime tant fantasmé par Paul Martin, sa compagnie de bateaux, l’armé américaine et les conservateurs. Le Bloc a fait le travail de ressembler les preuves confirmant le désastre naturel et les appuis nécessaires afin de faire reculer le projet. Sans parler de la privatisation de l’eau qui est l’or bleu du futur. Déjà que Charest a ouvert la porte en douce à ce modèle loin de certifier la qualité.
.

Après avoir volé (oui M Pratte et compagnie) le destin du peuple québécois en s’unissant derrière le fédéralisme et violant la démocratie en appelant des intrus à voter et en achetant le vote. Les médias ont obscurcit ces réalités en réduisant la vérité par des termes économiques (commandites) et il nous reste que la nébuleuse enquête et le risible résultat presque déjà oublié. Ce n’est pas Paul Martin ou les autres partis politique qui ont poussé véritablement en faveur de cette enquête, c’est le Bloc Québécois (441 questions sur le scandale des commandites pendant que nombreux niait et nie encore son existence connue). C’est seulement après des années de camouflage et de disparitions de preuves et que les pressions se sont montrées lourdes que les partis pan canadiens ont daigné en parler. Leur excuse : sauver le canada. Vous n’avez pas fini d’en voir des scandales au nom de l’unité canadienne… l’Alberta rêve de volonté d’indépendance ainsi que la Colombie britannique. Mais ça, peu de journaux en parle.
.

Maintenant, l’heure est au vote où plusieurs souhaitent punir les libéraux mais ignore comment. Certaines personnes sont tentées par des langues sales, qui selon eux juste les « big shot » peuvent parler, que l’opposition n’a aucun pouvoir. En ces quelques simples lignes, j’ai pu démontrer le contraire où une démocratie d’un individu, d’une famille, d’un peuple doit être pris au sérieux et que notre voix qui nous protège le fasse pour la suite du monde. Et surtout n’Aillez pas peur d’entrer en contact avec vos députés et de parler avec eux. Pour ma part, heureusement, il y a le Bloc québécois car je veux contrôler l’hémorragie. Je veux construire un pays à notre image, solidaire et humain. Il y a assez de droite, de recul et de privé dans l’air avec Charest, Dumont, Harper, Martin, Bush le maire de Montréal, Gérald Tremblay et la mairesse de Québec, Andrée Boucher
.
NE NOUS LAISSONS PAS COUPER LA PAROLE!

1.01.2006

SUR LA ROUTE PARA PA PAM PAM

En cette année mélancolique, dans une tranchée pluvieuse et sombre, notre escadron se tenait adossée au talus. Le silence régnait mais les songes se fracassaient entres eux. Malgré les alliés, les munitions et les plans détrempés, j’ai frissonné au rythme de leur cadence. La mort appréhendée paralysait mon corps pendant que seules mes aspirations, remuant ciel et terre, cherchaient un souffle. La pression éclatait mes vaisseaux gardant mon sans froid.
.
En silence, je me redressa et fis face à la légion qui avançait vers moi. Dans mon viseur, je scrutai en revue les années passées sur le visage de mes ennemis. Les visages familiers de mes frères et sœurs me souriaient au bout de mon canon. Dans une joie sans retenu, je défi mes liens et surmontai mes murailles en oubliant la distance. Sans me reconnaître, je fus atteint d’un projectile en plein cœur, exerçant une pression de toute part. Je retombai dans la boue, et un voile assombrit mes souvenirs, créant une dernière muraille, celle de l’oublie.