11.14.2008

Fin d'un cycle.

Trépas et chute d'un empire dont seule l'idole se réclamait maître.

Fin d'un cycle.

La nuit tombe. Je tombe.

Espérant tes bras, qui n'y sont pas

Je tombe.

Où es-tu

La chaleur moite de ton sein

Le réconfort des astres de mes nuits

Où es-tu?

Il n'en est rien.

Je trouve refuge, me blottissant dans le creux de la lune

Je dors.

Je tombe.

Je m'éveille.

Seul. Il n'en est rien, car un nouveau jour se lève.

Fin d'un cycle.

Je m'éveille à moi.

7.08.2008

Boum boum

Le cœur est constitué de deux ventricules.

Art, terre de mes moyens que je perds sans cesse
Je tente l’implosion pour ménager la surface.

Cailloux dans une chaussure ou Iscariote que je berce
Jamais plus en mon sein gauche je chanterai.

Avant la nuit sans étoile,
J’entrerai sous ta voute cathédrale terrienne
Extraire son minerai ponce.

Quand les ventricules cesseront leurs incantations en duo
Je saurai que je respire. Je saurai que j vis.

Révolution sans cesse.

4.27.2008

levant les yeux fermés

Si on y prête attention, on y voit un oiseau. Ailes déployées et cervicales hérissées. Bondis hors du nid pour un non, pour un oui. La vie se déroule sous ses foulées accomplies. Si on y prête attention, on y voit un oiseau. J’y vois son torse bombé qui abrite un cœur donnant le tempo à sa route. L’air sous son plumage hisse la voile. Si on y porte attention, on y voit un oiseau. On peut aussi y voir la vie, on peut aussi y voir un ami.

bipolaire


Sablier en suspension. Non pas que le temps y est figé, mais simplement en équilibre. Le moment aride venu, une légère pression nous plonge cul par-dessus tête. Le ciel s'assombrit des couleurs du sol et ma tête vertigineuse entrevoit le bleu s'ouvrir sous les pas de mes songes. Dans l'attente de cette douce folie sans cesse renouvelable, le fin sable en détermine le débit. Le Sablier est plein, il est vide. Et entre les deux, rien n’est permanent. Ma plus grande crainte n'est pas que la suspension ne virevolte plus, mais bien que dans l'engrenage tout se coince. Tout se coince. Le temps s’arrête, le mien, le tient, le notre.

4.06.2008

Être et Avoir


Par besoins d’amour, son être s’est rompu. Ce qui fut, ne laissa de trace que dans ce qui suit…