6.21.2007

Entre les maux

Toutes ces images pieuses le sont si on les regarde avec un regard tel. Le périphérique de l’iris respire et c’est le signe d’un changement, d’une nuance, d’une ombre, d’une entrée. J’engouffre mon visu le temps d’un clignement. Mon cœur me trahit. Je dois voir de nouveau, car sans cette seconde dérive, je croirai ce moment un rêve. Tant de rôle nuancé pour l’affirmation d’une idée et la capture d’un moment. En un respire, je « diaphragmente ». Je suis millénaire.

6.09.2007

OMNISCIENCE DU COMATEUX

Encore une fois, le silence a glissé. Les cendres du temps voltigent aux azimuts laissant l’odeur du soufre planer. Les souvenirs de jadis se confondent à ceux souhaités pour demain.

Un pont entre deux rives s’étire sans fin et laisse le présent en abyme. Garde-fou de sa conduite à garde du corps de son inconduite, la paranoïa d’un poignant passé reste et assombrit l’aube.

Si une demi-vérité n’étanche jamais la soif d’un mensonge, c’est seulement que le mensonge irrigue le choeur. Mais pour le déserteur, l’amer brûle, le Ciel s’enflamme. Chair meurtrie sous la pluie, un rien le purifie.

Rêve en chanson pour une réalité qui l’est autant. Après tout le plaisir de poser mon regard sur ce corps incandescent, n’est-ce pas simplement pour redécouvrir les couleurs, sous le regard accusateur de l’astre enflammé?