7.25.2007

Hier devait penser à aujourd’hui.

La Minerve fendait le creux des vagues. En son sein, l’espoir de souffle neuf. Tempêtes et dérive faisant la cour aux cris et chuchotements de demain. À l’aube, l’amarre allait fouler les sables marins. Un grand pas pour l’Homme, mais sans savoir ce qui en serait pour l’humanité. La Minerve veillait. En son sein, l’espoir d’un souffle neuf. En son sein les mots pour le dire.

Boum

Le coeur est constitué de deux ventricules, l’une qui amène au cœur ce dont il besoin et l’autre extériorise ce dont les autres ont de besoins.

Mon cœur est gros. Je n’ai pas le cœur gros.
Ton sourire me nourrit. Je t’aime.

Le silence avant la tempête…

S’il a fallu traverser un désert pour trouver que l’eau est si belle
S’il a fallu se crever les yeux pour enfin voir
S’il a fallu se percer les tympans pour sentir le ciel gronder

Détenant moyens et techniques, on nous fait croire que plus personne ne rêve quand la réalité suffoque. Mais voilà, après une révolution tranquille, on nous fait croire que le réveil est inutile. Que le sommeil est doux quand le rire panse nos plaies. L’indignation tranquille.

S’il a fallu percer le ciel pour qu’enfin pleuvent les astres
S’il a fallu devenir fou du roi pour tenir un couteau entre les dents
S’il a fallu se déchirer pour mieux s’aimer

Contre eux alors, contre-nous maintenant. Ils ont réussi. Non pas à tuer la bête. Mais plutôt à forger, dans sa chair, un dragon à deux têtes. Si pour l’instant, il se mord la queue, c’est pour faire oublier qu’il déploie ses ailes.

S’il faut, nous prendrons notre envol… quand il le faudra.

7.13.2007

Le cri

Sans que la mort m’ait foudroyé, le souffle peut parfois nous fausser compagnie. Un vertige dans le ventre et une froideur sur le dos. Le battement résonne dans mes tempes. Pourtant qu’une seconde est passée, celle où j’ai imaginé ne plus te revoir.