9.28.2005

simplement

Je rêve d’un bouton de rose m’accueillant sous son chapiteau. Enserré, la grande roue tournera sans fin et le vertige se créera en nos corps. Une nuit durant, un jour suivra… Redonnant ainsi suite à la lune et sa douce blafarde sur ta peau nue.

9.22.2005

EAU DELÀ

Dans un désert aride et sans fin, je marche à tes côtés. Devant chaque nouvelle butte d’espoir nous savons que la mort se cache peut être dans son ombre. Parfois tu m’encourages et parfois, je prends le flambeau dans la grande noirceur de l’incertitude. Partout autour, vents de discorde et mirages de pour la suite du monde nous interpellent. Main dans la mains, on ne se regarde plus par peur de perdre pieds, dans l’abysse de nos yeux. Oubliant même de baisser le regard, la mouvance des sables nous entraîna dans la gorge d’une oasis. La chute est grave et l’inconscience est bonne. L’un sur l’autre nous confondons nos corps dans nos derniers soupirs. Avant de s’éteindre, une vision de délivrance s’offre à nous par la présence du st graal de l’autre côté d’un pont suspendu. Ce dernier supportera un allé seulement. Épuisée et défaite, tu ne sembles plus vouloir bouger. Tes bras, autour de moi, sentent la fin tellement ils s’agrippent. Je te chante donc notre chanson, pour apaiser le voile, qui se baisse sur tes yeux. Il ne me reste qu’un moment à attendre avant ta délivrance. L’instant venu, je m’abreuverai dans la meilleure source; mes larmes qui coulerons sur mes joues en attendant ma mort car le saint graal me parait attirant seulement si tu y as posé ta bouche.

9.15.2005

En levant le poing, le cœur suit mais sans nausée.

Je l’ai connu un soir de mai. De 10 ans mon aîné, elle m’a bercée dans ses souvenirs naissants et matriciels. Par elle, idéaux féconds, elle chuchota à mes parents la pensée de mon naître. Loin fût le doute que j’épouserais leurs tendres inspirations pour forger mes espoirs. Mes rêves, qui depuis, brandissent mon poings au ciel en son sein, retrouve les siens pour s’y lover sans fin.





Aucun meurtre de mes pairs nécessaire. Le temps les ayant poussé à l’abandon. Sans recherche, je trouva la beauté dans le musé de l’épopée. Le vigile endormi, je la pris par la main pour nous enfuir d’un pas lent mais régulier. En route pour nos cœurs, à la recherche des confins oubliés. Dans ses bras, je me sens fort. Dans mes bras, elle reprend vie…






… Rêve-olution….

9.11.2005

5-4-3-2-1-O…Presser de vivre

Certains gestes, certains moments, certains évènements emplissent de pleurs le cœur des Hommes. Noyé, imbibé, dans la poitrine alourdie, une masse se doit de peser les mots du monde. L’Homme, de par toutes les frontières, cherche son souffle et avale l’amertume au même rythme qu’un café brûlant. Solitude intérieure et l’envi d’hurler se consomme en silence ardent. Les proches qui insistes sont les premiers à se brûler mais l’épaule attentive comprend le silence et le bien être d’une proximité. En silence le compte goutte des larmes invisibles redonne souffle au cœur bleu et sa couleur… jusqu’à la prochaine fois.

9.08.2005

Sommes tous en bulle

Les sirènes hurlent dans le lointain de la ville endormie. C’est triste car, malgré les pires supplices de chairs trempées et d’aciers rouillés, mon attention voguait loin du macadam. Le cœur au trot, je faisais de mon attention un microcosme satisfaisant mon sentiment de bienfaiteur de quartier. M’imaginant super héro, l’espace d’un instant, la nuit se fend et le bonheur est multiple. Son antre me fixe. J’approche et je me réveille. Les sirènes se sont tût. Seule la nuit reste. Debout et nu, le corps pendant, loin des costumes moulants, je reste béat. La nuit doit se terminer mais... sans moi.

9.05.2005

LES 4 SAISONS

C’était en une après midi de mai en août au milieu d’un champ de blé. La randonnée calmait les vents pour laisser la simple caresse de la céréale sur nos peaux nues. Tu m’as regardé et par comédie, mon regard s’est détourné. Mais partout le reflet de ta présence fauchait mon désir, laissant un terrain vague de toute cachotteries sous une pluie de feuilles maculées. Alors nos corps se sont entendus sur ce lit et nos saveurs mélangés. À jamais l’hiver désertera mon cœur.

le calumet de la paix intérieure

Anciennement, les peuples d’Amérique vénéraient la nature et toute choses avaient un manitou; sorte d’esprit qui entrait en symbiose l’une avec les autres. Ce soir, je me réclame des premières nations...

9.03.2005

DANS MES VEINES, SANS VEINE

Injecté car je la veux dans la peau ou éjecté de l’écran de mon regard, mon héroïne cherche le premier rôle dans l’adaptation de ma vie. Sans scénario, elle souhaite tourner en lune de miel mais en oubliant que tout peut tourner aigre...
Je ne suis qu’un protagoniste de l’univers, cherchant encore son rôle à jouer, même si je réalise, en cinéma direct, la fiction du choc de ma naissance; mon naître, mon être. Désolé cocotte, rien a gagner au festival de ma vie, si ce n’est qu’une statuette de moi qui fanera à tes yeux, telle une beauté vénitienne dans un jardin mal entretenu.

wow


.... Bouleversé....

9.02.2005

le mot juste

Oui, ces choses ont déjà été dites, mais je les répéterai jusqu'à ce que vous les ayez comprises.




Voltaire

conscience

Une violente arrestation entraîne à sa suite, dans son sillon, rancoeur et pauvreté sans couleur. J'incarne la voie intérieure pour ces blessés mais la volonté, je ne peux mouvoir. Si ton père et tes frères vivent dans la soumission sache te dresser. Si ton père et tes frères vivent de la soumission sache les faire s'asseoir.