10.30.2006

Les vents ont été nommés par l'homme… le voulaient-ils ?

Quand je croyais perdre le nord, un vent, venant de là bas, m'a dit d'oublier les soucis et de me laisser bercer par les tourbillons de feuilles qu'il traînait à sa suite. Nervosité autour de ce nouveau laissé allé sans billet de retour, l'Aquilon se fit Alizé. Le visible devint environnement. Sous sa douce mélodie et ses bises sans fin, la mélodie éveilla en moi une stupeur. Me faire bercer ainsi, dans le confort de l'indifférence, les yeux perdus dans les prunelles couleur Zéphyr cache une réalité. Et, si sa douce compagnie ne faisait que taire le grondement d'un coup d'État ? Qu'en son royaume délesté, Blizzard y régnerait avec son cousin éloigné Typhon ! Union vouée à l'affrontement dont la population, comme d'habitude, serait les premières victimes. Effondrement de la banquise et cannibalisme pour les raz de marée envisagés. Mais aucun danger ne se profile à l'horizon, car Barber est justement l'engourdissement des esprits pendant que le Suroît veut nous les chauffer. M'abritant sous mon toit, les actions passées ne trouveront bientôt plus d'écho que le lourd silence des mers, pleurant sur nos terres recouvertes.

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