11.04.2006

Pas fuyants de novembre

C'est long parfois le temps… Seulement onze années, offertes à un enfant, dont on lui ravit son dernier souffle, paraissent inhumaines aux yeux de son sang. Trop peu, trop tard. Mais onze ans sans toi et l'éternité s'ouvre sous mes pas. Parfois, pensées et désirs latents se confondent et laissent l'immortalité de ces moments qui m'ont été volés. .La peur de fermer l'œil à mon tour, qui tout comme toi, laisserait une Terre vierge de mes révolutions, cristallise une âme pourtant en ruine. Reconstruire, pour mieux défaire chaque année, où le macabre m'éloigne davantage du dernier moment de nos iris. Ta voie reste et me dicte les pas, pour finalement se muer dans l'ombre d'un laps, d'un moment. Parfois, c'est long le temps.

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