4.27.2008

levant les yeux fermés

Si on y prête attention, on y voit un oiseau. Ailes déployées et cervicales hérissées. Bondis hors du nid pour un non, pour un oui. La vie se déroule sous ses foulées accomplies. Si on y prête attention, on y voit un oiseau. J’y vois son torse bombé qui abrite un cœur donnant le tempo à sa route. L’air sous son plumage hisse la voile. Si on y porte attention, on y voit un oiseau. On peut aussi y voir la vie, on peut aussi y voir un ami.

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