4.27.2008

bipolaire


Sablier en suspension. Non pas que le temps y est figé, mais simplement en équilibre. Le moment aride venu, une légère pression nous plonge cul par-dessus tête. Le ciel s'assombrit des couleurs du sol et ma tête vertigineuse entrevoit le bleu s'ouvrir sous les pas de mes songes. Dans l'attente de cette douce folie sans cesse renouvelable, le fin sable en détermine le débit. Le Sablier est plein, il est vide. Et entre les deux, rien n’est permanent. Ma plus grande crainte n'est pas que la suspension ne virevolte plus, mais bien que dans l'engrenage tout se coince. Tout se coince. Le temps s’arrête, le mien, le tient, le notre.

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