11.02.2005

L’orgie de la muse référentielle

Souvent, la nuit, je rêve d’un grand oiseau taillé dans le roc et pouvant être vu que par delà des cieux. Malgré mon anxiété de l’auteur, je n’ai aucun vertige face à sa grandeur car son regard sur moi, ignore la jactance. Malgré ma plume fragile, j’ose tracer, autour des siennes, une aura guidant mes nuits. Je réinvente donc la galaxie en griffonnant de l’être une phrase en phase et pour elle. Enlacé, je me laisse aller et je plane au dessus de son corps emmurer. La peur me prend au ventre. Les sacrifices, accomplis en mon nom, portent un poids qui fatigue son envol et se transforment en sacrilèges. Je tente donc de soulever et d’épauler sur mon dos, ce monument qui malgré lui, m’enfonce davantage jusqu’à mon réveil en soubresaut. Il ne me reste plus qu’une voie, la mienne, pour rêver éveillé en n’osant jamais dire, à haute voix, ce dont la nuit m’a fait survoler.

2 commentaires:

Kiki a dit...

J'ai du chercher dans le dictionnaire et le relire pour comprendre tout ça. Ouin.. Y'a de la joie! bonjour bonjour les hirondelles! Y'a de la joie!

R-ami a dit...

la chaos en mode mineur et arc en ciel (celle de lucky charm pas celle d'une fierté xxx)