5.24.2006

La mondialisation culturelle... jamais voyons!

Proverbe Chinois : Telle une brindille, il faut savoir plier pour ne pas être brisée.


Il faut bien comprendre souplesse par ce proverbe. J’ajouterais que l’on doit plier les genoux quand on soulève les lourdeurs de ce monde mais jamais oublier notre colonne.

Avoir une colonne sert aussi à se tenir droit, fidèle à soi et fière. Donc que les torrents de l’espèce me brise si je dois me tromper de cours d’eau car jamais je ne pourrai suivre le gré des vagues. Si le vent souffle sur ma joue je l’accueillerai comme une caresse mais si jamais on tente de m’imposer un artifice je sentirai sa fétidité. Partir, être brisé je serai. Mais en fin de course je serai avec mes semblables qui n’auront pas voulu plier l’échine. En un amas de colonnades nous dresserons de nouveaux temples.

D’invertébré à invertébré, les parvenus ont négocié leurs bâbords et leurs tribords en échangeant bobards et dollars.

Exemple douloureux : Le samedi 20 mai 2006
Des lampions contre Hollywood
Gilles Carignan

Le Soleil

Lampion à la main, l'acteur coréen Min-Silk Choi, celui qui passait un mauvais quart d'heure dans Old Boy (primé à Cannes en 2004), explique au Soleil les raisons de son indignation. Résumons : devant les pressions d'Hollywood, son gouvernement a accepté en mars de réduire de moitié le quota de films locaux que les salles coréennes doivent projeter. Pourtant, ces quotas ont contribué à l'essor fulgurant du cinéma coréen, qui prend maintenant 40 % des parts du marché local. Au détriment de qui ? Du cinéma hollywoodien. D'où les pressions américaines.

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