5.17.2006

L’étrangère qui transforma mes nuits

Insomnie qui se termina par la morsure de l’aube. Cette marche sans fin au pourtour du malecon, croisant malfamé et prostitué ne pouvait que se solder par l’appel du salin. Le littoral de ses reins a mit à jour l’ombre de mon surmoi. L’avenir, nourri à son sein, se repaît sans fin. Si ce n’est que par sa poésie que l’âme affamée a grandie, ses paroles silencieuses ont valu ses regards. D’un baiser elle a ravivé mes mots. Sans douleur le souffle s’est échappé en longue plainte tranquille. Je hurlerai les nuits sans lune pour forcer l’aurore d’en finir de moi.

2 commentaires:

Kiki a dit...

Beau texte mister. Tu sais ici le jour dure jusqu'a 22h00. La nuit est courte. Tu n'aurais pas beaucoup de temps d'insomnie et de rêverie. Merci.

Anonyme a dit...

les rêveries sont meilleures quand le rideau est levé.