8.14.2006

Souffle de vie, Souffle d'envie


Je suis insignifiant mais je me refuse de partir. Il n’y a rien à faire, rien ne me fera partir. Si on me confit la vie, j’en ferai rien puisqu’il y fait si bon. Sous des draps où sous le soleil, que la fraîcheur du blanc me colle à la peau. Et pourtant, de par delà le passé, j’ai décrié le futur. D’un dernier souffle dans ton cou, j’inspire confiance pendant que j’aspire à l’éternité. Après, je mourrai.
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(image tirée du film À bout de souffle, Jean luc Godard, 1960)

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