2.15.2007

15 février

Le vent claquait de plein fouet sur les cordes flottant dans le vide. La cour était déserte en ce matin froid. Pourtant une voix criait son désespoir; celle d’un peuple sans voie. Dans quelques instants, le chant du fanfaron viendrait donner le ton à la marche macabre. Une trahison vers une mère adoptive, marchant sur la patri, sans jamais avoir donné le sein se représentait comme l’un d’eux. Reste aujourd’hui comme souvenirs de la potence, un mur de briques, des écrits et de la discordance. Muet, nos biens pensants préfèrent tourner la page du livre qui n’a pourtant pas été terminé mais sans cesse « corrigés ». Je me souviens… mais pour combien de temps encore et surtout de quelle version.

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