10.12.2007

sous les paupière, un monde

En ces temps gris, alors que l’isolation éveille la bête dormante en moi, je ferme les yeux. Derrière ces portes closes, je me souviens. Je me souviens d’une musique jade, d’un horizon roussi et de l'herbe verdoyante reprenant vie, quittant la rosée dont la nuit bleutée lui avait fait honneur. Pendant que nous tentions de nous dire au revoir, j’ai ouvert mes yeux afin de me perdre encore un instant dans les tiens et c’est à instant que j’ai eu une impression de déjà vu. L’écho même de mon souvenir en ces temps gris, alors que l’isolation éveille la bête en moi.

1 commentaire:

Kiki a dit...

Je l'aime beaucoup ce texte.