9.05.2005

LES 4 SAISONS

C’était en une après midi de mai en août au milieu d’un champ de blé. La randonnée calmait les vents pour laisser la simple caresse de la céréale sur nos peaux nues. Tu m’as regardé et par comédie, mon regard s’est détourné. Mais partout le reflet de ta présence fauchait mon désir, laissant un terrain vague de toute cachotteries sous une pluie de feuilles maculées. Alors nos corps se sont entendus sur ce lit et nos saveurs mélangés. À jamais l’hiver désertera mon cœur.

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