9.08.2005

Sommes tous en bulle

Les sirènes hurlent dans le lointain de la ville endormie. C’est triste car, malgré les pires supplices de chairs trempées et d’aciers rouillés, mon attention voguait loin du macadam. Le cœur au trot, je faisais de mon attention un microcosme satisfaisant mon sentiment de bienfaiteur de quartier. M’imaginant super héro, l’espace d’un instant, la nuit se fend et le bonheur est multiple. Son antre me fixe. J’approche et je me réveille. Les sirènes se sont tût. Seule la nuit reste. Debout et nu, le corps pendant, loin des costumes moulants, je reste béat. La nuit doit se terminer mais... sans moi.

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