2.04.2006

Les illusions berçantes

Quand l’affront est direct. Quand seul les poings se lèvent aux volets des yeux. Quand la colère prend control des membres et secoues le spasme de vivre. Les gestes et paroles sont animales mais tellement humains. Au-delà du regret, il reste le refuge. Cet endroit confiné aux sentinelles épuisées où l’oubli devient remède des maux. Sans marasme un monde artificiel fait jour en se cachant qu’il est éphémère et que c’est la nuit qui le ramène en guise de récompense. Sans lumière, l’homme traqué devra relever sa défense ou lâchement donner bébé en pâture pour s’alléger d’une lutte dont il perd un peu chaque jour.

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