3.13.2007

une bulle de chair

Le cœur sur la main, à l’affût d’une défaillance ou d’un vertige de ma part. Depuis sa connaissance, jamais une chute ne m’a été fatale grâce à lui. Dans mes profondeurs, où à l’occasion il y plonge les mains pour me porter oxygène et lueur de rêves, je me berce au rythme de son cœur d’enfant. Yeux fermés et trop polarisé sur le maintient de mon être, le temps s’est suspendu au point de confondre sa visite et son enlisement. Le parachutage de sa légèreté, entraîné à mes côtés et embourbé dans une noirceur n’est pas sienne. Par ma faute, je lui ai montré le confort et l’enivrante brûlure du doute. Criant liberté, nos cœurs soudés, ont oublié le sens exacts d’attachement. Loin de son oxygène, manquant de souffle, la léthargie l’enveloppa. Pris en main, je le déposai sur la grève mais toujours en état de chrysalide dont je ne verrai la naissance. Par ma faute, l’innocence se perd. Par ma faute, ses jeux deviennent mensonges. Par ma fautes, la craintes de tout perdre devient réel. Dans une bulle, l’oxygène est rationné et le temps compté. Rien ne se perd, sauf nous… À moins qu’effectivement, tout se transforme.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Très intéressant et très touchant!
Je suis bouche-bé....honnêtement, je ne trouve pas de mots... :-|

Kiki a dit...

pourquoi ce texte prend il un sens dans ma vie en 2008?