3.13.2007

divinité des lieux

Mes nuits fond en ses jours pour se diluer, voltiger en nuage vaporeux. Je ne ferme plus l'oeil par peur de trop dormir ou de rêver de doux mensonges qui pourtant, chantent déjà à mes oreilles l'écho de leurs doubles tranchants. À vanter l'abysse marin j'en ai oublié mes origines de loup de mer.

Plus d'une fois autour d'une tasse de thé, le vieil homme m'a confié le chant des sirènes. Ces mêmes, à la mélodie étouffante, telle des jambes arqués sur nos hanches le jour avant l'amarrage. De leur bouche sans fond, elles ont absorbé plus de nefs que les encres séchés.

Sous le ciel étoilé, je pense au rayon de soleil qui m’apprendra à naviguer pour une nouvelle suite du monde. Vent, marées et folie à perdre le nord ne feront de moi qu’une rose des vents, guidé par les étoiles de mer. Les chants et échos doivent pouvoir se lover dans mon cœur en guise de savoir. Je fermerai les yeux quand je le saurai combler.

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