3.27.2007

Les fruits de la désillusion et du cynisme poussent dans un engrais privé.

Ce soir, mon coeur pleure de tout son sens. Perlant les coins de mes yeux, le voyage se lit en une mare. Mare où l'avenir luttera contre son assèchement. Mare où les fonds marins sont étrangers.

Ce soir mon coeur saigne toute sa vie. Étreinte d'espoir qui se termine dans l'illusion. Illusion d’une monde à donner vie. Sans que l’avenir soit ailleurs, la vérité elle, a effectivement désertée nos milieux.

Ce soir mon corps tremble les pulsations de la marche à venir. Loin d'être funèbre, elle sera douce et violente. Ce soir mon peuple ne sait pas encore toute les larmes que son corps refoulera. Ce soir je creuse un abri pour ce peuple que j’aime et que je devrai abriter, à l’ombre de ma déception.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Abriter à l'ombre.. parce que le peuple marche effectivement à l'ombre je crois..

tu n'es pas seul à pleurer. je crois que même désarticulés, par la déchirure et le manque de mots devant l'évidence qu'on avait pas vue venir, on doit se dire qu'il y a 36% de la pop qui ne croit ni aux Libéraux ni aux Adéquistes.

Des fois je me demande si la langue seule peut me suffire à m'identifier à tous les Québécois. non. Je ne comprends définitivement pas le raisonnement de mes pairs.

Moi et l'autre, une paire peut-être, mais dépareillée.

Je me sens comme la chaussette noire de mes bas blancs idéaux.

cath.

R-ami a dit...

regardons le travail médiatique des derniers 5 ans (10) et on va voir que l'information guide les électeurs vers des choix de société qui promet une vie tellement plus agréable avec la droite. Pas surprenant que la plupart des gens ne lisent même pas les programmes; pas besoins les faiseux d'images avaient passé avant. Power corp doivent jubiller avec au pouvoir et à l'opposition des pantins de la privatisation. Pour ce qui est du peuple, tant qu'il a pas d'odeur, il est rare que les gens remarque la merde qui les entoure. Une campagne sur le vide, les préjugés, encore les défusions et le porte monnaie immédiat... moi pourtant j'ai sentiot l'odeur de loins.

Anonyme a dit...

Peut-être qu'on devrait coller des photos de jean Charest et Mario Dumont sur les conteneurs à déchets de toute la ville (avec des moustaches hitlériennes pour Dumont - ça va bien avec sa frange qui penche du côté droit -et un drapeau sudiste (dixie) qui dépasse des bouclettes de Charest..) comme ça le lien entre eux et les ordures serait plus évident. Pour l'odeur, les détritus en livreraient un aperçut, mais juste pour être sûr que tout le monde soit sur la même longueur d'ondes, on pourrait écrire en grosses lettres: "NOUS SOMMES PÊTS"..

mais est-ce que ça suffirait?

Cath