8.09.2005

L'amour en pleurant


Si près de moi, si loin de tout et de nous. Le mal de mer m’assaillit quand, en auteur, je suis pris de vertige en écrivant ces quelques lignes et en pensant à nous. J’hume ton sel marin, la soif me reprend. Je goûte ton sel marin et des larmes de sang coule de mon cœur. La houle de ton corps me prends et me rends. Je veux m’y engouffre m’y éterniser mais aussi m’y découvrir et suspendre temps, marées et courants mais… Un naufrage nous attend… Si nos corps et nos sentiments survivent, merci à l’erreur humaine car tu fais de moi le naufragé le plus heureux. Seul avec ce doux coquillage, je regarde le ciel avec des yeux nouveaux. Au moment venu, je donnerai ma chair.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Je t'aime.

R-ami a dit...

Merci doux frère.

Anonyme a dit...

Je t'aime