7.17.2005

ARTIFICIEL OUBLI


Une brise éthylique me parcourait les veines.
Quand te mirant au fond de mes verres,
Je ne pus supporter de te voir,
Encore couchée sur la lie aux milles ennuis.
Hélas, mes bras n’étreignaient que le vide enfumé.
Divisé en trois je rêva du Maroc,
Sur des flots dorés, Ce goût amer de malt,
Régnait en tyran, vivant regrets et nostalgie.
Je voudrais tant que nous doublions minuit,
Que je baisse les yeux aveuglés par les astres.
Que outre l’aspiration à l’inspiration,
Nos âmes se joignent sans artificiel oubli.
Au rythme continu du rallye de verres,
Ton insistante absence s’enfonce en moi,
Pour ne laisser que triomphant,
La perte de raison dorée et salvatrice.

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