7.13.2005

Larme coulant le long de mon deuil

Ton sinistre départ fût tel une guillotine.
Sur le bûcher sanglant, se versera mon sang.
Mon désir de vivre! Ce malheur latent,
Pour mon âme affligée s'écroulant en ruine...

À tes côtés, j'ai pu croire au "je serai"...
Une volatile rumeur sur ma vie passée,
telle l'odeur d'une fleur, plane cruellement.
Un ange blafard me tend la main tendrement,
mais de l'autre une faux maculée de sang.

En mon cachot, je voudrais ma vie engourdie.
Prostré! Je me vois ta présence démentie.
Le vide que tu as laissé m'endolorit,
malgré notre vouloir, tu restes incompris

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