7.30.2005

Maelström au plexus solaire

Le combiné reposé sur son socle,
la colère me brûlait les joues et la déception me glaçait le sang.

Ce dont à quoi je m’étais donné,
ce qui planifiait mes jours et mes nuits futurs n’était plus.

Je me voyais désarçonné sous le poids de ta subjectivité.
Pourtant… Pourtant au port, un rêve tu m’as partagé.
Précipitent, j’ai donc hissez les voiles de ton mille mats.

Mais voilà, l’encre ne sera pas levée.
La visualisation des îles tant espérées,
n’était qu’écran puisque l’avion t’attend et qu’aucun billet n’est à mon nom.

Après avoir soufflé dans tes voiles,
Me voilà la gorge sèche, bafoué… Par mon amour propre.

Mea culpa. L’îlot t’attend et je t’entends.
Refroidie à première vue je réchauffe d’acceptation
Et ce malgré une douleur au torse quand je déglutis.

Ça passera…

Aucun commentaire: