7.27.2005

OPPRESSION

Fait d’hiver banal, sur un répondeur ou dans un encadré, pour la majorité mais coup de masse pour les Thomas de ce monde. Il est venu et est disparu. Le froid a cristallisé les cœurs, figeant fluides et sentiments, créant à sa suite, de légers diamants aux pôles des regards. Ce moment ne dura qu’une seconde pour l’Histoire de l’humanité mais tant de feux sacrés furent éteint. Les parcelles d’espoir prirent leur envol, de leurs ailes dorées, au moment même où la vie s’arrêta; étouffé de cendre. Ce bref moment fut trop court pour la prise de conscience, mais trop long, pour ignorer la perte qui laissa deuil et douleur comme complice des temps nouveaux. Mais cette perte, qu’en est elle si ce n’est que l’insouciance de la vie si facilement ravie.

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