7.24.2005

RÊVER D'UN TOIT

Une image se peint sous mes yeux fermés; Une idée. De l’abstraction, elle se fond vers une clarté. Tranquillement, le brouillard s’estompe de mes songes, de mes rêves; L’éveil. Rapidement, mais en vain, j’absorbe le fruit défendu qui, à notre époque, ne pousse plus dans les vergers. Cultivateur de la pensée, rêveur de défrichement, bâtisseur de soi et de nous. Croire en l’évolution c’est aussi croire qu’elle n’est pas terminé et d'accepter le mea culpa. Prochaine étape se dresser, se lever. Le rêve, toujours présent, s’estompe en me laissant la labeur tout en me guidant dans son idéal et de ce qui reste à accomplir. Telle ma Nation je dois tenir compte des rêves de mes doyens, de leurs luttes et de leurs défaites. Les moissons ne poussent pas toujours aux mêmes rythmes et aux mêmes endroits. Le regard au loin, les yeux ouverts, je rêve encore de mon pays et lorsqu’on me demande son emplacement, je regarde en moi, je regarde en toi je regarde en nous et je répond :
.
« il faut malheureusement encore le chercher, le mettre au monde.»
.
.
Merci Gaston Miron en te lisant je me permet de rêver.
« Un jour j’aurai dit oui à ma naissance »

Aucun commentaire: