7.17.2005

OUATE

Que mes yeux se ferment pour enfin voir.
Que mon cœur cesse de battre pour enfin vivre.
Que ma voix se taise pour enfin me comprendre.
Que ma raison s’échappe pour enfin croire.
Que la fiction ne puise jamais me rattraper.
Que la réalité demeure à tout jamais maître.
Que ma naissance ne fut pas vaine.
Que ma vie me serve à apprendre.
Que dans la paresse jamais je m’étendre.
Que dans la fatigue je puise l’envi de lutter.
Que dans le réveil de Morphé je me redresse.
Que entre mes mains je sois meurtrier.

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