7.13.2005

Ère comprimée

Sans guérilla, tu t’es dressé contre moi. Sans raison apparente tu as choisi mon camp en laissant un flot de bile envahir tes veines et l’écume l’embrassure de ta bouche. En absence du passé ton cœur m’a semblé noir et ton regard loin du complice de jadis.
Avec regrets et tristesses, j’esquive la morsure destinée à mon être qui te nourrît. Que d’évènements je ne su voir pour que mon eau te semble tiède et ma nourriture avariée. Issue du plus profond, je rêve parfois d’un trépas absolu. Mais, par survivance, le tient ou le mien, je m’en excuse, je choisis. La longue marche commence ici.
Dans l’orée des bois je me suis amené. En ta compagnie j’ai semblé avoir pardonné mais quand dans mes bras tu te seras endormi je te collerai le canon de ma pensée. Dans l’orée des bois je te rendrai libre du moins de ma présence car je serai parti.

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