7.27.2005

VENT DE DOUCE FOLIE

Les araignées au plafond de ma remise et les fantômes dans le placard m’offrent leur rêves et cauchemars. Je visite donc l’autre côté du miroir et le grand dehors sans même bouger. À des kilomètres de toi, même à simples coudées, tu me parles dans une langue quotidienne que ma tête refuse de comprendre. Pourtant je te réponds mécaniquement pour cacher la chamade de ma pensée. Tout va trop vite à l’exception de mes actions trop humaine pour ce qui se passe en haut. Où est le pause? Où est le repos et le livret d’instruction quand le hamster, sur stéroïde, se lance dans la grande roue vivante et refait le monde chaque jours, à chaque minutes, à l’image de liberté et de foi envers l’Être. ici, aucune référence biblique, seulement humaine.
L’avoir domine mais en haut rumine. Je rêve de caresse sans fin avec cette terre et en même temps d’une joute de soccer sidérale au cul de cette boule. Douce folie, ardente jolie sans toi je meurs d’ennui. Ardente folie, douce jolie, avec toi je vie l’ennui. Dans la nuit solaire de ma tête je cherche les profondeurs pour en apprécier la clarté. Seul dans ces échos je m’abreuve et y puise mes forces qui me permettent de croire en d’humain lendemain

Aucun commentaire: