7.27.2005

Plaidoyer pour un beau sans cœur

Je veux faire des films car je ne fais pas d’enfants. J’écouterai ses premiers mots comme si c’étaient les miens, pensé, écrit et repensé. Je veillerai à sa continuité et je tenterai de comprendre ses nuances. Dans l’obscurité, je resterai alerte et attentif quand lorsque le moment venu de l’aider dans ses raccords, je m’en émerveillerai.
Et lorsque le moment venu de couper arrivera, je saurai que ce n’est pas la fin mais plutôt un début. Je laisserai donc en héritage un remède aux mots du monde : l’existence.

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